La participation citoyenne demande de savoir formaliser ses idées, c'est l'objet de cet article qui se veut évolutif. Il se compose de vos propositions pour la réalisation d'un quartier durable. Je puiserai dans chaque commentaire vos idées et les classerai afin d'éviter au maximum le phénomène de la liste à la Prévert. Les éléments que vous y lirez sont le fruit des réflexions dont vous trouverez les détails dans les commentaires.
Les thèmes ci-dessous sont à compléter en fonction de vos attentes. Prêts? Participez!
Les thèmes ci-dessous sont à compléter en fonction de vos attentes. Prêts? Participez!
Gouvernance:
- Un projet résidentiel collectif mené par un réseau en transition,
- Point de rencontre et d'échanges de savoirs, riche d'une connection à internet,
- Un projet de réhabilitation qui puisse s'appuyer sur l'histoire du lieu,
Sociétal:
- Une salle pour se réunir avec les voisins, faire des oeuvres d'art, pratiquer des loisirs,
- Que les jardins publics soient aussi entretenus par le public,
- Que les jardins publics soient aussi entretenus par le public,
- Une bibliothèque, un écrivain public,
- Un habitat avec des jardins attribués et un site de compostage (un tiers de déchet en moins),
- De nombreux espaces publics de qualité,
- Une attention particulière à l'attention de la solidarité intergénérationelle,
- L'instauration de jardins coopératifs (ouvriers/familiaux),
Milieu Naturel:
- Les eaux grises pour les toilettes en attendant qu'elles soient sèches, et en arrosage sous paillis ou plantes couvre-sols.
- Les eaux grises pour les toilettes en attendant qu'elles soient sèches, et en arrosage sous paillis ou plantes couvre-sols.
- Une gestion de l'eau harmonieuse avec les ressources disponibles localement,
- Un espace de phyto-épuration,
- Un étang à proximité et une gestion différenciée des espaces verts - avec des plantes locales,
- Des nichoirs à oiseaux, insectes, mammifères, reptiles,
- Des animaux domestiques comme des chiens, des chats - pour avoir des engrais "préconditionnés",
- Des routes perméables à l'eau de ruisselement,
- La collecte des eaux de pluie pour le lavage, l'arrosage,
- Des nichoirs à oiseaux, insectes, mammifères, reptiles,
- Des animaux domestiques comme des chiens, des chats - pour avoir des engrais "préconditionnés",
- Des routes perméables à l'eau de ruisselement,
- La collecte des eaux de pluie pour le lavage, l'arrosage,
- Des toitures et des murs végétalisés (voir l'exceptionnel CBS)
- L'introduction d'espèces productives en coeur de ville,
- Compost par et pour tous, collectif ou non, et des toilettes sèches.
Économie:
-Espace réservé au télétravail (+ écologique par diminution des émissions de CO2 liées aux déplacements et + social par des échanges développés entre diverses professions),
- Des commerces à proximité, alimentaires notamment,
- Une alimentation produite par une agriculture locale durable et naturelle,
- Un centre de ressource pour l'emploi,
- Un centre de réparation et de tri,
- Un espace réservé aux dons mutuels,
Bâtiments:
- Donner la priorité à la réhabilitation écologique,
- Une bonne insonorisation et côté route : les toilettes et la cuisine,
- Un appartement traversant nord sud pour éviter la clim, avec des grandes baies vitrées au sud,
- Des matériaux de construction locaux, avec un maximum de déchets, biomatéraiux compris,
- De vrais garages à vélo (pas un coin du local poubelle...),
- Surtout pas de volets roulants, qui sont d'affreux ponts thermiques,
- Des espaces mutualisés (chambres d'amis, buanderies...),
- Une conception à énergie positive ( c'est à dire générant plus d'énergie à l'année que ce que le bâtiment consomme),
- Les machines à laver dans les parties communes, si possible à l'eau de pluie.
- Toits végétalisés accessibles, séchage de linge et chaises fixées.
- Ne pas boucher systématiquement les vieux gardes manger (les mésanges et les pipistrelles y nichent en plein Paris!).
- Imaginer un retour de la nature par une architecture troglodytique.
- Imaginer un retour de la nature par une architecture troglodytique.
Déplacements:
- Moins de trente minutes pour aller travailler autrement qu'en véhicule individuel,
- Des pistes cyclables,
- Pas de parking à moins de vingt mètres des habitations, de préférence en périphérie,
- Une limitation de la circulation aux modes doux,
- Système d'autopartage,
- Une responsabilisation quant aux modes de déplacements bruyants (scooter...)
Energie:
- Des murs capteurs et un chauffage combiné solaire thermique,
- Isolation thermique des bâtis obligatoire, comme on a supprimé les colonnes montantes en plomb et mis aux normes les ascenseurs.
- Tout nouvelle construction "des quartiers" ou non devrait au moins être à très basse consommation, sinon passive. Interdire dans les nouvelles constructions de mettre systématiquement le chauffage électrique et un ballon de 1000 l pour 3P.
- Assurer l'autosuffisance du quartier par un cocktail énergétique renouvelable (biomasse, géothermie, etc... avec de la cogénération)Soyez généreux dans vos commentaires sur ce que vous souhaiteriez trouver dans votre quartier durable. Lorsqu'il y aura suffisamment de propositions, je réaliserai pour vous quelques scénarii d'aménagements.
Imaginons ensemble les quartiers de demain!
Imaginons ensemble les quartiers de demain!
Il y a toujours un point qui me sidère dans l'approche qui est prise pour définir les écoquartiers, c'est de les considérer comme isolés. Il faut à mon sens le considérer comme un noeud de communication avec des flux entrants, des flux sortants, des flux traversants et des flux rotatifs. Il faut s'intéresser aux motivations des mobilités et à leur générateurs. Un écoquartier se doit d'optimiser la mobilité car elle est consommatrice d'énergie. Un des principaux motifs de mobilité est le travail. Comment faire pour éviter ces déplacements ? Comment rapprocher le travail du lieu de l'habitat. Comme dans beaucoup d'autres cas, il faut penser à dématérialiser. Dans le cas du travail, cela s'appelle le télétravail. Un écoquartier doit être doté de centres de télétravail.
RépondreSupprimerComplètement d'accord avec vous. Un quartier se définit par ses proximités, y compris dans ses connexions avec le reste de la Ville. Une greffe urbaine ne se réalise d'ailleurs avec succès que lorsque le contexte socioéconomique est pris en compte!
RépondreSupprimerLes centres de télé travail, qui me semblent être une solution pertinente pour les emplois issus du secteur tertiaire, ont effectivement toute leurs places dans les quartiers durables (je reste attaché à ne plus utiliser le terme parcellaire d'écoquartier). Ils permettent de mutualiser les frais de fonctionnements de différentes entreprises. Je vous conseille à ce propos la lecture de cet article concerannt els SCOP(Société coopérative de production): http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t .%C3%A9_coop%C3%A9rative_de_production.
Un quartier durable est pour moi dans le désordre :
RépondreSupprimer- Un habitat avec des jardins attribués et un site de compostage (un tiers de déchet en moins)
- Une bonne insonorisation et côté route : les toilettes et la cuisine (c'est mieux si ils sont au nord)
- Un éclairage urbain éteint à 23H
- L'interdicition aux motos et scooters de circuler entre 22H et 7H30 du matin
- Une salle pour se réunir avec les voisins, faire des oeuvres d'art, pratiquer des loisirs
- Des commerces à proximité
- Moins de trente minutes pour aller travailler autrement qu'en véhicule individuel
- Des pistes cyclables
- De l'eau courante provenant d'une source qui ne nécessite pas de pompes électriques ou de château d'eau...
- Des matériaux de construction locaux, avec un maximum de déchets, biomatéraiux compris
- Un appartement traversant nord sud pour éviter la clim, avec des grandes baies vitées au sud
- Surtout pas de volets roulants, qui sont d'affreux ponts thermiques
- Des murs capteurs et un chauffage combiné solaire thermique
- Un étang à proximité et une gestion différenciée des espaces verts - avec des plantes locales
- Des nichoirs à oiseaux, insectes, mammifères, reptiles
- Des animaux domestiques comme des chiens, des chats - pour avoir des engrais "préconditionnés"
- Des routes perméables à l'eau de ruisselement
- La collecte des eaux de pluie pour le lavage, l'arrosage
- Pas de cave ou de garage collé à la propriété
- Pas de parking à moins de vingt mètres des habitations
- Un projet résidentiel collectif mené par un réseau en transition
- Une alimentation produite par une agriculture locale durable
Merci beaucoup Olivier pour ce riche commentaire! Il permet de bien mieux appréhender ce que pourrait comprendre un quartier imaginé par ses usagers. J'ai ' questions:
RépondreSupprimer- Es tu en accord avec la manière dont j'ai réparti tes propositions dans l'article?
- Peux tu développer ce que tu entends par "Un projet résidentiel collectif mené par un réseau en transition"?
- En ce qui concerne ta proposition d'éteindre l'éclairage public à 23h, quelle solution pour les questions de sécurité liée à la visibilité et quid des déplacements nocturnes contraints?
- Je suis en accord avec toi sur la suppression des garages accolés aux logements. En revanche, les caves me semble être un atout pour permettre aux ménages de bénéficier d'un espace de stockage confortable (ce qui fait défaut au coeur des villes, contrairement aux pavillons individuels, participant peut être à leur valorisation par les ménages, alors qu'on essaye de lutter contre l'étalage urbain qu'ils induisent). Cet espace offre une flexibilité aux ménages au cours de leur existence. En passant d'une personne seule à un couple, puis un couple avec enfants (etc.), le seul moyen de pouvoir rester habiter en ville (et donc d'éviter d'être contraint de se déplacer) est de disposer de ces espaces. Qu'en penses tu?
A bientôt
Bonjour,
RépondreSupprimer"De l'eau courante provenant d'une source qui ne nécessite pas de pompes électriques ou de château d'eau". Ce point me laisse perplexe car un quartier durable s'inscrit dans un environnement plus large et les ressources en eau ne peuvent être gérées à l'échelle du quartier, mais plutôt à l'échelle d'une conurbation et dans ce cas, des structures de stockage et de transport sont essentielles.
Parfois, la solution durable n'est peut être pas de prélever de l'eau à la source la plus proche. Un tel comportement répété plusieurs fois sans prendre en considération l'environnement (naturel et humain) peut menacer les écosystèmes et priver d'autres quartiers ou villes de ressources en eau.
Je voudrais ajouter aussi qu'un château d'eau est généralement situé sur un point haut et permet de distribuer l'eau dans les réseaux urbains par effet gravitaire, ce qui limite l'usage de pompes. Les solutions techniques employées aujourd'hui sont le fruit de technologies développées depuis plusieurs siècles pour résoudre des problèmes pratiques au quotidien.
Ces problèmes ne prenaient pas (ou très peu) en compte la dimension environnementale mais ils répondaient quand même à des besoins précis. Les rejeter sans étudier pourquoi et comment on en est arrivé là ne me semble pas très durable.
Enfin, un quartier durable ne peut être construit ex nihilo mais doit être une amélioration de l'existant. La situation que tu évoques là définit un emplacement idéal(isé) qui ne saurait être rencontré qu'exceptionnellement. Qu'advient-il alors de tous les autres quartiers existants ?
J'aimerais voir reformuler ce point qui mériterait certainement d'être étoffé ou de faire l'objet d'un article spécifique.
J'invite tout le monde à donner son avis sur ce point pour, qu'ensemble, on essaye de trouver une meilleure formule.
J'ai essayé de simplifier et condenser mes questions, j'espère que le résultat reste compréhensible.
bonjour
RépondreSupprimermerci à vous, pour ce blog, je préciserais les modes de relations entre les habitants et les visiteurs, non-violence, non jugement, respect des différences et des idées de chacun, échanges de savoirs, ouverture avec la ville ou le village (Comment ? quand ?) et matériellement, je mettrais la mutualisation : achats locaux et naturels, mode de garde des enfants, bibliothéque, espaces collectifs jeux intérieurs/extérieurs, chambre ou habitats légers (selon le lieu) pour les invités. Certains lieux utilisent l'eau de pluie pour le quotidien, à noter si cela est envisageable, un espace phytoépuration est intéressant, et de plus il est pédagogique pour les visiteurs extérieurs. qu'en pensez vous ?
Nb pour les blogs j'apprecie la news...
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai incorporé les remarques Syndra et Mahé. Ce quartier commence à prendre du relief!
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai enfin compris pourquoi je n'arrivais pas à écrire des commentaires ... (javascript bloqué)
Une première "salve" de mes souhaits :
- Mutualisation d'une buanderie (machines à laver le linge et espace pour faire sécher). Le rêve : pouvoir faire sécher le linge DEHORS !
Pourqquoi pas sur les toits ?
- Un écrivain public
- Un centre-ressource en informatique - avec pc, internet et ... animateurs disponibles
- Des espaces de communication : tableaux d'affichage, blog, gazette
- Un centre-ressource pour l'emploi (associatif, ou partenariat asso + professionnel public) Qui accueillerait autant les demandeurs d'emploi que les personnes en activité. Avec une bonne documentation sur le droit du travail.
- Des murs et toits végétalisés
- Supprimer les voitures et tout ce qui a un moteur, sauf nécessité réelle (urgences, etc)
- Végatalisation : Un cahier des charges qui imposerait un poucentage d'espace végétalisé pour tout espace bâti. Rêvons : 50/50 ? voire 60 % pour le végétal ... (Question à Manu : Est-ce possible, faisable ? Quel "pourcentage" serait matériellement réaliste. Je suppose que ça dépend intégralement du lieu, pas de généralisation possible. Mais alors disons, ici, à la Guillotière ?)
- Beaucoup d'espaces publics - extérieurs et intérieurs - vastes et confortables, avec wc, point d'eau, petit coin cusine (de quoi faire chauffer), tables, chaises, salles de "sieste" ou de gym (on trouve parfois des endroits pour s'assoir mais jamais pour s'allonger !)
- Du mobilier urbain (sièges) adapté à différentes morphologies ( enfants, un peu plus bas, un peu plus haut, plus larges
- Rajouter des poubelles - avec messages humoristiques éventuellemnt - dans les endroits où on constate à l'usage qu'il y a des rassemblements et des déchets laissés épars.
- Economie : Des réparateurs de tout : vélos, coordonnerie, couture, électro-ménager, informatique etc ...
- Un lieu de troc permanent où déposer ce dont on ne veut plus et où aller se servir quand on en a besoin (sans formalités)
- Des conteurs(ses) publics
- Une organisation pour le maintien à domicile des personnes âgées et/ou dépendantes : construction de logements adaptés (sécurité) avec mutualisation de certaines fonctionnalités (cuisine par ex) et mutualisation d'un(e) ou plusieurs auxiliaires de vie à domicile.
- Habitats coopératifs réfléchis pour personnes dépendantes et/ou mixant toutes générations. De façon à lutter contre l'isolement, d'abaisser le oût de la prise en charge et d'éviter le placement en institution.
- Développer de manière très importante la prévention santé notamment en direction du "troisième" âge et au-delà par des activités de loisirs, ludiques, conviviales, non médicalisées : ateliers de gymnastique, ateliers équilibre, mémoire, orientation, élocution, relaxation, techniques anti-douleurs etc.
- Accompagnement à la parentalité : lieu d'accueil parent-enfant type "Jardin couvert" (Lyon 3ème) inspirés de la Maison verte de F. Dolto.
- Dispensaire d'écoute et de consultation d'inspitration analytique du type du CPCT (Lyon 7ème)
- Prévoir des lieux publics réservés aux adolescents et des lieux et moments favorisant mixité intergénérationnelle
- Développer le jeu coopératif
- Formations gratuites au développement de l'intelligence collective et à la communication non-violente
....
Si je comprends bien, cet article permettrai de concevoir un quartier autonome, n'est-ce pas?
RépondreSupprimerA la première lecture, celui-ci me parait se refermer sur lui même, une ville dans la ville?
Un peu comme à l'image et la vue générale de la Zac De Bonne à Grenoble.
(Je vous invite à regarder ne serait-ce que le plan de masse de ce nouveau quartier érigé et qui a obtenu : Le Grand Prix national EcoQuartier 2009).
Sur ce quartier, qui correspond à ce thème de ce blog « le rêve d’un quartier durable », L’approche est une révolution, notamment pour tous les promoteurs et les constructeurs ( participant directement à l’édification des logements collectifs en France, sans tenir compte des différents aspects de l’humain et de l’habitat) qui prendront (je le souhaite) plus en compte, le fait de devoir faire des bâtiments à énergie positive, prendre en compte le fait d’utiliser des produits aux labels écologiques, et puis la prise en compte par les communes de ce mode de vie durable, à l’écart des profits ou d’effets de mode et, en ça réside peut-être notre avenir.
Certes, notre devenir et nos modes de vie doivent changer...
Alors attention, je me permets de mettre en garde contre ces espaces qui s’apparentent à des ghettos… Cloisonner trop la population, c’est l’enfermer… On a trop vu, ce que les constructions massives des années 60 provoquent aujourd’hui !
Mon quartier idéal, n’est pas : toujours tout apporter, ne pas tout concentrer sur un même site : les écoles et les lieux d’activités, obligatoirement, les penser à l’intérieur mais en dehors du quartier… à 10mn voir 15 mn de marche ou en utilisant un réseau de pistes cyclables. Les commerces de proximité sont nécessaires mais également des lieux administratifs proches. Toutefois, trop de commerces tue le commerce surtout ceux de proximité souvent chers.
Il y aura toujours des hypermarchés en périphérie des agglomérations, ne faudrait-il pas, aussi penser plus largement, en créant des parkings à étages avec des façades qui accueilleraient des végétaux capables d’absorber les gaz d’échappement, et d’y intégrer de manière individuelle des prises électriques afin de permettre aux véhicules électriques de se recharger ou des stations d’eau pour les véhicules à hydrogène ( dont les prototypes fleurissent) de façon à répondre plus largement à des demandes futures. Bien sur, à plus de 20 m et permettant à d’autres d’en bénéficier. Egalement, pourquoi ne pas élaborer, comme en région parisienne (car trop peu de villes en sont dotées), un système de prêt de véhicules partagés à la demande ?
suite....
RépondreSupprimerDe laisser plus de place aux espaces verts, je trouve que cela manque cruellement dans nos villes et sans doute de revenir aux partages, nous sommes trop dans une société d’individualisme.
La solidarité est un pas vers l’autre, non ? C’est un peu le thème de cet article évolutif, inspiré des jardins ouvriers, le problème est, que ce sont toujours les mêmes qui s’investiront, les autres n’en auront rien à faire !
Un quartier idéal est une philosophie de vie que seule une poignée d’individus sera en mesure d’adhérer dans une sorte de collectivité associative, alors il faut trouver la solution qui permettrait que chacun se responsabilise : serait-ce un lopin de terre, que les acquéreurs de logements collectifs devront entretenir ?
Il faut aussi un espace traversant et bidirectionnel afin que la population environnante le traverse et s’y mêle.
Au-delà, de tous les aspects environnementaux proposés, auxquels j’adhère hors l’école, le fait des extinctions des lumières urbaines à 23h, où est donc la vie nocturne ? Je proposerai 1h30 du matin avec des lampadaires solaires et permettre à la population de rentrer chez soi alors que les bars ainsi que les restaurants voire certains cinéma on fermé depuis une demi-heure. Et les scooteurs ! On se réfère aux jeunes qui font les imbéciles le soir ?
J’apparente cela à des couvre-feux ! C’est sévèrement restrictif et abusif car un quartier ou la démarche se tourne vers autrui et respectant au mieux l’environnement n’est autre qu’une démarche : d’écocitoyenneté. Donc ce n’est pas qu’une question d’écologie c’est d’abord des droits et des devoirs, le premier des droits étant pour moi la liberté et le premier des devoirs étant le respect… Je ne remets pas en cause la démarche des biens écologiques et des nouvelles techniques de recyclage diverses et variées, des matériaux qui seront les plus appropriés dans cette démarche d’économie d’énergies quelles qu’elles soient. Juste le fond et l’essentiel : C’est donc toute une nouvelle conception de vie d’un quartier à penser et ceci durablement, en prenant en compte l’aspect sociologique des populations futures !
J’ai appris beaucoup et j’adore l’idée d’un espace de phyto-épuration et d’un lac avec un écho-système biologique animal et végétal (lieu de rencontre et du savoir à transmettre). Pourquoi pas une fontaine au sein de la place principale à l’image des fontaines dans nos centre ville au cœur des places si présentent, dans la culture et l’urbanisation européenne, symbole d’un quartier et lieu de vie important.
(Une Fontaine inspirée des piscines écologique !! !).
J’apprécie ce thème assez difficile car il fait référence « Aux Quartiers » il faut que ceux-ci restent en interaction avec les milieux environnants proches et qui tôt ou tard se modifieront aux bénéfices de cette démarche : du plus fonctionnel, au plus aéré…. au plus « vert » sous tous ces aspects!.
Merci pour ces commentaires précieux! Je me permet des éléments de réponses aux deux thèmes qui le demandent:
RépondreSupprimer- La végétalisation: nous préconisons au sein de projets de quartiers un coefficient d'emprise végétale qui recouvre jusqu'à 60% des espaces publics (c'est à dire hors densité bâtie). Avec un plan audacieux, le quartier de la guillotière serait tout à fait apte à accueillir autant de pleine terre (qui favorise notamment une gestion équilibrée des eaux pluviales).
- Le risque de ghettoïsation: Une des thématiques au coeur des projets de quartiers durables sur lesquels je travaille est la proximité. Cette dernière est garante d'un cadre de vie relocalisé et à échelle humaine des activités de chacun. Elle est aussi l'indicateur à utiliser pour connecter un espace de vie à ce qui l'entoure. C'est pourquoi nous raisonnons pour les quartiers durables sur des zones d'influences des structures nécessaires à une ville. Faire en sorte qu'un majorité d'habitants soient à moins de 5mn à pied ou à vélo d'une école ou d'une boulangerie ainsi qu'à moins de 10mn d'un espace socio-culturel permet de dépasser les frontières définies d'un quartier. Nous évitons ainsi les risques de ségrégation spatiale soulignés par Virginie. Les quartiers n'ont pas vocation à accueillir toutes les fonctions d'une ville, mais bien à interagir avec les espaces voisins et à compléter les atouts et les faiblesses de ceux ci.
Quand au reste des propositions, elles intègrent ou corrigent notre article.
Et le repas de Quartier une fois par mois!!!
RépondreSupprimer-J'aimerai entendre parler de rénovation écologique des quartiers existants.
RépondreSupprimer-J'aimerai que tous les logements et maisons vides soit écologiquement rehabilités et ré-habités .
L'écologie serait aussi éviter le gâchis et ex
ploiter les particularismes locaux (pisés,masse,torchis, paille,roseaux...)
-planter des arbres fruitiers entre les ornementaux.
Bonjour,
RépondreSupprimerVotre commentaire est très judicieux, et prend tout son sens lorsque l'on sait que 70% des bâtiments qui constitueront les villes de 2050 existent déjà. De plus, seule la réhabilitation peut se reposer sur la mémoire d'un lieu, et quoi de plus durable que l'histoire? Toute consommation d'espace supplémentaire (en France particulièrement)est à bannir car elle se réalise au détriment de terres arables et d'espaces naturels précieux.
Je vais également dans votre sens pour les espèces locales (qui participe de la biodiversité locale)et la production fruitière en coeur de ville.
Bref, merci beaucoup pour ce commentaire éclairé que je vais m'empresser de traduire dans l'article ci-dessus!
Pas forcément dans l'ordre, mais le 1er est prioritaire quand même :
RépondreSupprimer- Isolation thermique des bâtis obligatoire, comme on a supprimé les colonnes montantes en plomb et mis aux normes les ascenseurs.
Tout nouvelle construction "des quartiers" ou non devrait au moins être à très basse consommation, sinon passive. Interdire dans les nouvelles constructions de mettre systématiquement le chauffage électrique et un ballon de 1000 l pour 3P.
- Commerces alimentaires à proximité. Rêvons un peu, un travail pas loin non plus.
- Les machines à laver dans les parties communes, si possible à l'eau de pluie.
- Toits végétalisés accessibles, séchage de linge et chaises fixées.
- Compost par et pour tous, collectif ou non, et des toilettes sèches.
- Les eaux grises pour les toilettes en attendant qu'elles soient sèches, et en arrosage sous paillis ou plantes couvre-sols.
- Que les jardins publics soient aussi entretenus par le public.
- De vrais garages à vélo (pas un coin du local poubelle...)
- Ne pas boucher systématiquement les vieux gardes manger, les mésanges et les pipistrelles y nichent en plein Paris.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai survolé l'article, très intéressant.
J'ajouterais sur le vif : un quartier durable est un quartier qui est conçu de manière à optimiser et minimiser les ressources foncières qu'il occupe, dans le but de diminuer le grignotage des espaces naturels et agricoles, et de diminuer les distances entre lieux de vie, de travail, de loisirs, etc...
Bonjour bonjour!
RépondreSupprimerJe reviens de deux semaines au Danemark ou j'ai vécu dans un bloc appartement communautaire. 190 personnes dont 90 enfants, a peut près 60 appartements...
Une expérience incroyable, voila ce qui m'a marqué:
- Une salle de cuisine communautaire, une fois par semaine 3 des 190 personnes cuisinent pour les autres un repas complet, les personnes qui ne peuvent pas venir pour une raison x peuvent prendre un take away, comme ca elles peuvent profiter de l'effort collectif. C'est un moment d'échange et de convivialité, mais cela permet aussi de faire une réunion sur l'évolution du quartier, de proposer des solutions etc... Incroyable moment!
- Les nombreux espaces de loisirs communautaires: un cinéma de 30 places, une salle de jeux intérieure pour les enfants en cas de pluie et de froid, (sans compter tous les espaces de jeux extérieurs), une salle de musique et meme un bar pour les évènements comme les anniversaires etc...
- L'entraide! Ce bloc a été d'abord le projet de vie des personnes qui y vivent actuellement, pour la plupart, ce sont des personnes de la deuxieme génération des habitations communautaires au Danemark. C'est eux qui ont déterminé l'agencement et l'architecture des appartements etc... Ils sont donc extrêmement impliqués dans l'évolution de leur projet mais aussi de la qualité de vie de leurs voisins... Les femmes en congé de maternité gardent les enfants des autres, les hommes plus fort construisent la terrasse du voisin moins calé en bricolage etc...
- La convivialité. Au début, c'est un peu stressant la proximité: c'est vrai que chaque fait et geste est connu de tout le monde dans la communauté, mais finalement... aucun voyeurisme, aucune médisance. Ce n'est pas un monde tout rose, loin de la, mais j'ai l'impression que la vie communautaire soigne les frustrations diverses des sociétés individualistes. Tout est propice à la convivialité et à l'échange. Incroyable le nombre d'apéro improvisés au retour du travail! Du coup on se sent... comblé!
RépondreSupprimerCe qui m'a moins plu...
- L'environnement n'est pas au cœur du projet. Rien n'est vraiment prévu pour le tri sélectif ou le compost, meme si il prévoient un potager collectif. L'énergie n'est pas propre, aucun système de recyclage des eaux et de récupération des eaux de pluie.
Mais gros plus par rapport aux transports: tous en vélos, système de partage des autos. Ils ont aussi un système de friperie pour se donner leurs habits et autre...
- L'absence de mixité sociale. Ce projet de bloc appartement est un projet privé regroupant pour la majeure partie des jeunes cadres trentenaires. Pas de personnes agées, pas de personnes un peu moins aisées. Mono-culturel et un peu élitiste à mon gout.
- L'isolation. Un petit manque d'ouverture vers l'extérieur, ce bloc a été construit au milieu de la nature (mais pas loin d'une sortie de train de banlieue de Copenhague) aucun petit commerce de proximité, que des grosses enseignes dans le centre d'achat à 5 minutes en vélo. Obligation de se déplacer assez loin pour le travail et l'école... j'ai un peu eu la sensation d'etre coupée de la ville, d'etre dans un monde un peu parallèle.
Cependant, ils essayent de plus en plus de faire des ponts vers les autres bloc communautaires voisins: instauration de pistes cyclables entre les deux blocs, d'une salle commune. On espère donc que dans ces espaces-liens, se créera une vie commerciale et sociale.
J'ai également visité l'équivalent de nos HLM... Je vous raconte vite fait car c'était le reve!
Déja, que des bâtiments d'un ou deux étage pas plus noyés sous la végétations et les arbres, dans un dédale de pistes cyclables vertes et fleuries. Les voitures sont parquées dans 4 parking entourant le bloc pour que chaque personne n'ait que 40 m max à parcourir. Nombreuses aires de jeux d'enfants (dont une réplique du château de Harry Potter !!! oui j'ai adoré) un poulailler entretenu par tous, et un tres bon accès aux bennes de tri... et une réelle mixité sociale!!
Vraiment incroyables ces Danois!!!
Bonjour Cam,
RépondreSupprimerMerci pour ces témoignages précieux, ils montrent qu'il est possible par la coopération de créer des projets simples et pleins de bon sens... Il serait intéressant, si vous en avez le temps, d'écrire un article sur cette expérience (avec pourquoi pas quelques photos si vous en avez), nous serions ravis de le publier!
Un quartier durable ne doit pas comporter de parkings et tous les ménages auront un garage
RépondreSupprimersous terre et recouvert de verdure (architecture troglodytique) pour deux voitures + scooters... à l'extérieur du quartier = ATTENTION en périphérie mais toujours dans le quartier... A l'intérieur, circulation douce, vélo, véhicule électrique, pompiers, ambulances... Il faut tout faire pour radier le bruit de la circulation et laisser revenir la nature. Intégrer des jardins ouvriers pour ceux qui souhaitent s'occuper et
consommer des produits de la terre = ces jardins
devront être situés dans une zone de Quartier.
Le Quartier doit pouvoir s'affranchir en terme de consommation énergétique de ERDF par l'usage des Energies renouvelables, co-génération, biomasse, géothermie... Dans les maisons, et le garage en particulier, son usage sera réservé au vélo et à tout le matériel de la maison...
Il doit permettre de VIVRE AUTREMENT !!!
Bonjour Patrice et merci pour votre commentaire. J'ai intégré vos propositions au sein de l'article, hormis celles liées aux voitures. En effet, la voiture s'avère être un outil contre-productif en terme de mobilité courte, qui représente une majorité des déplacements urbains. Sous 5 kilomètres, dans le même milieu, le vélo est le mode de déplacement le plus rapide. Un article sur ce thème sera prochainement publié sur le blog, pour être prévenu de sa publication, je vous invite à inscrire votre courriel dans l'onglet en haut à gauche. A bientôt pour de nouveaux commentaires!
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