Il est souvent reproché aux constructions durables de coûter trop cher. Il faut pourtant être un fort mauvais trésorier pour défendre une telle position.
N'importe quel pater familias sait qu'il vaut mieux acheter du matériel solide pour son ménage, plutôt que de se procurer des objets défaillants à prix bradés, afin de limiter les frais d'entretien, de réparations... Ce raisonnement fonctionne pour tout, y compris pour les quartiers durables!
Il est communément admis qu'un bâtiment dont la consommation énergétique et l'aspect responsable des matériaux sont optimisés voit la facture de sa réalisation gagner environ 15%. Certes! Mais observons de plus près ce comment est dépensé l'argent lors du cycle de vie d'un bâtiment:
Ce graphique permet de relativiser le surcoût annoncé qui ne porte que sur 25% des dépenses totales liées au bâtiment (plus de détails sur cette page fort instructive). Et pourtant, ce sur-investissement initial permet de diminuer de façon drastique le prix à payer pour l'entretien de celui-ci, la gestion de la température interne (chauffage et climatisation) ou encore la déconstruction annoncée... Cela est acté.
Il y a pourtant un problème: comment faire assumer le coût initial à un propriétaire qui ne conservera certainement pas le bâtiment jusqu'à sa destruction et qui ne bénéficiera donc pas du retour sur investissement? Il existe aujourd'hui des prêts qui pallient cela. Notons que si les banques s'intéressent à ce type de considérations, ça ne doit pas être par hasard... Il est aussi possible d'espérer que le marché de l'immobilier prenne de plus en plus en compte la qualité des biens échangés, pour le plus grand bonheur des promoteurs innovants!
Je vous parlerai bientôt des technologies simples et efficaces qui permettent d'alléger la facture pour un retour sur investissement rapide (puits canadiens, solaire thermique, isolation des combles, etc...). Ce sera l'occasion de nous rendre compte une fois de plus que les raisonnements durables adoptent forcément une logique économique cohérente!
N'importe quel pater familias sait qu'il vaut mieux acheter du matériel solide pour son ménage, plutôt que de se procurer des objets défaillants à prix bradés, afin de limiter les frais d'entretien, de réparations... Ce raisonnement fonctionne pour tout, y compris pour les quartiers durables!
Il est communément admis qu'un bâtiment dont la consommation énergétique et l'aspect responsable des matériaux sont optimisés voit la facture de sa réalisation gagner environ 15%. Certes! Mais observons de plus près ce comment est dépensé l'argent lors du cycle de vie d'un bâtiment:
Ce graphique permet de relativiser le surcoût annoncé qui ne porte que sur 25% des dépenses totales liées au bâtiment (plus de détails sur cette page fort instructive). Et pourtant, ce sur-investissement initial permet de diminuer de façon drastique le prix à payer pour l'entretien de celui-ci, la gestion de la température interne (chauffage et climatisation) ou encore la déconstruction annoncée... Cela est acté.
Il y a pourtant un problème: comment faire assumer le coût initial à un propriétaire qui ne conservera certainement pas le bâtiment jusqu'à sa destruction et qui ne bénéficiera donc pas du retour sur investissement? Il existe aujourd'hui des prêts qui pallient cela. Notons que si les banques s'intéressent à ce type de considérations, ça ne doit pas être par hasard... Il est aussi possible d'espérer que le marché de l'immobilier prenne de plus en plus en compte la qualité des biens échangés, pour le plus grand bonheur des promoteurs innovants!
Je vous parlerai bientôt des technologies simples et efficaces qui permettent d'alléger la facture pour un retour sur investissement rapide (puits canadiens, solaire thermique, isolation des combles, etc...). Ce sera l'occasion de nous rendre compte une fois de plus que les raisonnements durables adoptent forcément une logique économique cohérente!
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