Définition: la gouvernance définit les modalités de prise de décision d'un projet. Une bonne gouvernance sait recueillir les compétences d'un maximum d'acteurs concernés pour un résultat optimal.
Aujourd'hui, il est possible de distinguer trois acteurs principaux autour d'un projet urbain: le maître d'œuvre, le maître d'ouvrage et le plus important, le maître d'usage, c'est à dire nous!
Les deux premiers (souvent une collectivité et son aménageur préféré) savent la plupart du temps discuter et échanger afin de construire un projet qui leur convient bien. C'est à dire un projet qui est le fruit d'un savant dosage entre le programme politique de l'élu, les contraintes financières, les compétences techniques connues et en dernier lieu les exigences socioéconomiques du territoire concerné. Parfois cela fonctionne, et parfois pas du tout.
Quel ingrédient manquant permettrait de réussir la recette à chaque fois? Peut-être est ce le liant qui donnera la cohérence finale à la vie du lieu: l'habitant?
Malheureusement, ce dernier est souvent laissé à l'écart des modifications de son présent, ou futur, lieu de vie. Bien sûr, il existe la concertation pour pallier ce vide mais elle est presque toujours fantôme. La plupart des procédures mises en places ne sont évaluées qu'à travers des indicateurs incomplets: le nombre de réunions effectuées, le nombre de commentaires de citoyens sur un projet proposé... Bref, le vieux schéma descendant est encore en place. La collectivité propose et dispose alors qu'au milieu les revendications citoyennes restent sur le carreau.
Bien sûr, la participation citoyenne a ses contraintes. C'est de l'argent, du temps et beaucoup d'efforts psychosociologies à développer. Le risque NIMBY (Not In My Back Yard) ou l'individualisme prend le pas sur l'intérêt collectif est un risque à savoir gérer. Rappelons néanmoins que ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais difficile qui est le chemin! Autrement dit, investir dans la récolte des points de vue des futurs maîtres d'usage est très rentable... Partout ou des processus de co-décisions avec les citoyens ont aboutit, de très faibles taux de détérioration ont été observés. Économiquement intéressant! De plus, l'appropriation des citoyens est forte et l'entretien du quartier est naturelle au profit de la bonne santé de celui ci!
Je reviendrai sur ce sujet éminemment important. Il reste notamment à aborder l'auto-promotion, les coopératives d'habitants, les associations de quartiers, les Comité d'Intérêts de Quartiers... Autant d'outils et d'initiatives qui vont dans le bon sens!
Aujourd'hui, il est possible de distinguer trois acteurs principaux autour d'un projet urbain: le maître d'œuvre, le maître d'ouvrage et le plus important, le maître d'usage, c'est à dire nous!
Les deux premiers (souvent une collectivité et son aménageur préféré) savent la plupart du temps discuter et échanger afin de construire un projet qui leur convient bien. C'est à dire un projet qui est le fruit d'un savant dosage entre le programme politique de l'élu, les contraintes financières, les compétences techniques connues et en dernier lieu les exigences socioéconomiques du territoire concerné. Parfois cela fonctionne, et parfois pas du tout.
Quel ingrédient manquant permettrait de réussir la recette à chaque fois? Peut-être est ce le liant qui donnera la cohérence finale à la vie du lieu: l'habitant?
Malheureusement, ce dernier est souvent laissé à l'écart des modifications de son présent, ou futur, lieu de vie. Bien sûr, il existe la concertation pour pallier ce vide mais elle est presque toujours fantôme. La plupart des procédures mises en places ne sont évaluées qu'à travers des indicateurs incomplets: le nombre de réunions effectuées, le nombre de commentaires de citoyens sur un projet proposé... Bref, le vieux schéma descendant est encore en place. La collectivité propose et dispose alors qu'au milieu les revendications citoyennes restent sur le carreau.
Bien sûr, la participation citoyenne a ses contraintes. C'est de l'argent, du temps et beaucoup d'efforts psychosociologies à développer. Le risque NIMBY (Not In My Back Yard) ou l'individualisme prend le pas sur l'intérêt collectif est un risque à savoir gérer. Rappelons néanmoins que ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais difficile qui est le chemin! Autrement dit, investir dans la récolte des points de vue des futurs maîtres d'usage est très rentable... Partout ou des processus de co-décisions avec les citoyens ont aboutit, de très faibles taux de détérioration ont été observés. Économiquement intéressant! De plus, l'appropriation des citoyens est forte et l'entretien du quartier est naturelle au profit de la bonne santé de celui ci!
Je reviendrai sur ce sujet éminemment important. Il reste notamment à aborder l'auto-promotion, les coopératives d'habitants, les associations de quartiers, les Comité d'Intérêts de Quartiers... Autant d'outils et d'initiatives qui vont dans le bon sens!
A lire absolument en parallèle l'article paru le 20/08/2009 sur lemonde.fr et intitulé "Une ville sur mesure" qui présente l'expérience d'un éco-quartier aux Pays-Bas.
RépondreSupprimerEffectivement, voilà un quartier durable qui s'assume!
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